Mauritanie : la promotion d’un commissaire condamné à mort fait polémique  

Les observateurs sont indignés et en colère à la suite de la promotion du commissaire au grade d’inspecteur de police condamné à la peine de mort pour le meurtre d’un militant des droits de l’homme Soufi Ould Chemin .  

Cette décision est perçue comme une violation du principe de séparation des pouvoirs et un affront à l’autorité judiciaire. Les observateurs sont indignés face à cette promotion d’un condamné à mort. Elle envoie un signal préoccupant sur l’impunité des forces de sécurité impliquées dans des violations des droits humains. Au-delà, elle constitue un grave affront à l’autorité judiciaire et une violation manifeste du principe de séparation des pouvoirs. C’est un signal extrêmement dangereux contre l’État droit .

Les observateurs rappellent que le militant des droits de l’homme avait été assassiné dans un commissariat de police de la capitale mauritanienne. Depuis 2019, au moins une dizaine de citoyens mauritaniens ont été assassinés par l’armée et la police. Un triste disque de Ould Ghazouani qui vient à peine d’entamer son deuxième mandat. Les Mauritaniens se sentent abandonnés par les institutions censées garantir leur justice. C’est une promotion choquante révélatrice d’une grave dérive au sommet de l’État qui risque de mener la Mauritanie vers le chaos politique.