Agence de Presse Africaine – Les gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement procèdent ce 29 mai à l’élection du futur président de l’institution, appelée à jouer un rôle central dans le financement des transitions économiques du continent.
Le Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) se réunit ce jeudi pour désigner un nouveau président, à l’issue des deux mandats du Nigérian Akinwumi Adesina. Ce scrutin intervient à un moment crucial pour l’avenir économique du continent, alors que l’institution est attendue sur des enjeux majeurs tels que la transition énergétique, le financement des infrastructures et l’adaptation au changement climatique.
Le Conseil, organe décisionnel suprême de la BAD, est composé des ministres des Finances, de l’Économie ou des gouverneurs des banques centrales des 81 pays membres, incluant des États africains et des partenaires non régionaux.
Le candidat élu devra recueillir au minimum 50,01 % des voix au sein des deux collèges – régionaux et non régionaux – pour être déclaré vainqueur.
Cinq candidats sont en lice. Il s’agit de l’ancien ministre sénégalais de l’Économie Amadou Hott, ancien vice-président de la BAD ; du Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien cadre de la Banque mondiale ; du Mauritanien Sidi Ould Tah, actuel directeur général de la BADEA ; du gouverneur tchadien de la BEAC Mahamat Abbas Tolli ; et de la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, première vice-présidente par intérim du Groupe.
La liste officielle des postulants a été arrêtée à la date de clôture du 31 janvier 2025, et rendue publique le 21 février. Le vote se déroule à huis clos, et les résultats pourraient être connus dans la soirée.
Source : Agence de Presse Africaine (APA)
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