
Après deux années de la réforme du système éducatif, les résultats du baccalauréat sont toujours catastrophiques. Avec un taux de réussite de près de 24 pour cent soit 10 422 admis.
Ces chiffres toujours alarmants sont révélateurs d’une réforme du système éducatif controversée qui a affecté la qualité de l’enseignement.
La réforme du baccalauréat a introduit plusieurs changements visant à moderniser le système éducatif, mais elle présente aussi certaines limites.
De nombreux enseignants et syndicats dénoncent une mise en œuvre précipitée, sans consultation approfondie des acteurs du secteur éducatif. L’arabisation à outrance des programmes continue d’impacter le niveau des élèves.
Les candidats expriment leur incertitude face aux nouvelles règles, notamment la réduction du nombre de matières examinées et l’instauration d’un système de compensation.
Les établissements publics, souvent sous-équipés, pourraient avoir du mal à s’adapter aux nouvelles exigences.
Bien que la réforme vise à limiter les fraudes, les observateurs craignent que la digitalisation des convocations et la surveillance accrue ne soient pas suffisantes pour garantir une totale transparence. Un sérieux problème pour l’avenir du pays se pose dans la mesure où plus de 80% des élèves abandonnent leurs études après l’échec au BAC.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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