Malgré une économie dépendante des industries extractives, la Mauritanie est une bonne élève des Institutions financières internationales pour sa discipline budgétaire 2025 exemplaire en Afrique.
C’est la conclusion du rapport 2025 de la Banque mondiale qui pointe un solde budgétaire global par rapport au PIB avec un déficit modéré. Cette réduction est principalement due aux recettes supplémentaires générées par le secteur gazier, qui devrait jouer un rôle clé dans l’économie du pays. En revanche ce plébiscite d’un des gendarmes financiers du monde cache bien une perfusion financière qui maintient la survie de la Mauritanie sauvée par l’exploitation du gaz en 2025.
Les observateurs voire des experts nationaux contestent la fiabilité des chiffres du budget consolidé, évoquant des erreurs et des falsifications. Le système fiscal actuel est critiqué pour son impact négatif sur la croissance économique et son manque d’équité.
Malgré les efforts du gouvernement pour minimiser les déficits, des déséquilibres persistent, notamment dans la répartition des dépenses consacrées plus à la défense et au fonctionnement de l’Etat.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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