Tidjane Thiam démissionne de la présidence de son parti d’opposition en Côte d’Ivoire, mais reste candidat à la présidentielle

Le principal opposant au président ivoirien Alassane Ouattara, l’ex-directeur de Credit Suisse a été radié des listes électorales pour les élections d’octobre prochain en raison de son passeport français, auquel il a renoncé depuis

AFP – L’opposant ivoirien Tidjane Thiam a annoncé lundi démissionner de la présidence du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, tout en assurant vouloir continuer de mener la bataille pour la présidentielle d’octobre, dont il est exclu depuis sa radiation de la liste électorale.

La question de la nationalité de Tidjane Thiam, qui a été également français de 1987 à mars 2025, empoisonne la campagne du principal opposant et ancien directeur de Credit Suisse. Fin avril, la justice ivoirienne l’a radié de la liste électorale, estimant qu’il avait perdu sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription en 2022. Et son élection à la tête du PDCI est aussi contestée en justice par une militante du parti qui estime qu’il n’était pas ivoirien au moment du scrutin en décembre 2023.

«Dans l’intérêt du parti, j’ai décidé de remettre entre vos mains, à vous les militants, mon mandat de président du parti», a déclaré Tidjane Thiam, hors du pays depuis plus d’un mois, dans une allocution publiée sur ses réseaux sociaux.

Un retrait qui ne «change rien» pour la présidentielle

Cette décision ne signifie toutefois pas que Tidjane Thiam se met en retrait de la bataille pour la présidentielle. Il assure qu’elle ne «change rien à l’engagement» qu’il a pris «en décembre 2023 de conduire personnellement (notre) parti à la victoire en octobre 2025».

«Je sais qu’après m’avoir élu en 2023, vous m’accorderez de nouveau votre confiance», a ajouté lundi Tidjane Thiam dans sa déclaration, laissant entendre qu’il compte être de nouveau élu à la tête du parti.

L’article 48 du code de la nationalité, datant des années 1960, indique que l’acquisition d’une autre nationalité entraîne la perte de la nationalité ivoirienne. Mais en renonçant à la nationalité française en mars, il a retrouvé, selon les autorités, la nationalité ivoirienne qu’il avait perdue. Sa radiation des listes électorales le rend toutefois inéligible à la présidentielle, à moins de six mois du scrutin et aucune révision de la liste n’est prévue avant l’élection.

 

 

 

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AFP

 

 

 

Source : Le Temps avec AFP

 

 

 

 

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