
Initiatives News – « Le PEAF nous a mis en contact avec Djikke pour l’ouverture de comptes. Nous avons eu accès au crédit pour nos activités et ce crédit a été très utile pour nous », témoigne une femme de la coopérative Djokere Endam de la localité de Djaroum Faadoube, dans la commune de Ajar au Guidimagha.
Le PEAF, c’est le Projet « Promotion de l’Entrepreneuriat et de l’Autonomisation des Femmes», lancé en 2022, financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par un consortium de trois ONG: ID (Initiative pour le développement), CISV (Comunità Impegno Servizio Volontariato) et GNAP (Groupement National des Associations Pastorales). Cout du projet: 666 556,50 Euro, soit environ 28 241 998,90 MRU. Sa durée: trois ans.

Ce projet vise à « soutenir l’entreprenariat féminin dans l’agriculture et l’élevage par des investissements, l’autonomisation des Femmes et le renforcement des capacités des organisations de femmes productrices dans les Communes de Tékane, R’kiz au Trarza et Ajar et Gouraye au Guidimagha. »
Le projet PEAF « a innové a en prenant en compte les besoins de populations qui n’avaient guère accès aux financements, aux ressources de production », indique Yacouba Kissima Tandia, président de l’ONG ID.
« Généralement, les porteurs de projet viennent avec des moyens, des financements pour une période donnée. Des moyens attribués gratuitement. PEAF, par contre, a proposé plusieurs paliers: équipement sous forme de don ou quasi don. Mais surtout un palier micro financement permettant l’accès au crédit par la mise en relation des bénéficiaires du projet avec une institution de microcrédit.

Ainsi, à la fin de ce projet, les bénéficiaires auront la possibilités et les moyens de continuer leurs activités génératrices de revenus », ajoute M. Tandia.
Djikke, partenaire du projet PEAF, est une coopérative mauritanienne de micro finance.
Le Coordinateur GNAP, note que l’appui du projet PEAF a permis de formaliser des coopératives qui évoluaient dans l’informel par le système d’accès au microcrédit qui est une de ses activités phare. Il y a aussi un appui en matériel dont le grillage pour clôturer les jardins maraichers, la construction de hangar pour les poulaillers. »
Habibata Koita, représentante Pays de CISV note que grâce au projet, « les coopératives féminines ont adhéré à une institution de micro finance et ont pu avoir accès au crédit. » Et, ajoute-t-elle, » même après le projet, ces coopératives, étant membres, peuvent continuer à bénéficier du crédit de Djikké. »
Source : Initiatives News (Mauritanie) – Le 10 mai 2025
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