La révélation du parquet de Nouakchott sur un potentiel réseau de trafic de devises et des armes derrière les trafiquants de pilules hallucinogènes, est d’une gravité sans précédent.
C’est un réseau actif criminel qui est pointé du doigt par la justice. Mais cela ne suffit pas pour convaincre les Mauritaniens de ce démantèlement qui apparaît tardif et interroge la porosité des frontières et surtout un laxisme des forces de sécurité. Dans cette affaire grave de trafic de pilules hallucinogènes, les réseaux sociaux servent de bouc émissaire au niveau du traitement de cet épineux dossier sur la criminalité.
En révélant un réseau de trafic de devises et des armes, le parquet de Nouakchott livre un secret de polichinelle. Et en plus, les quartiers populaires rivalisent d’entrepôts secrets de drogue et de médicaments illégaux Ces faits gravissimes inquiètent les Mauritaniens qui ont le sentiment que leur pays bascule dans la mafia jamais enregistrée dans le pays depuis 1960. Cette situation les expose à une insécurité sanitaire et sociale. C’est la République qui est en danger.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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