Mauritanie : présidence de la BAD, le candidat Sidi ould Tah dévoile ses ambitions

Le 360.m – Le 29 mai prochain à Abidjan, les actionnaires voteront pour l’élection du nouveau président de la Banque africaine de développement. Parmi les cinq candidats figure le mauritanien Sidi ould Tah, président de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique.

Dans un contexte où l’Afrique cherche à accélérer son développement économique et à renforcer ses institutions financières, la candidature de Sidi ould Tah à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) s’inscrit dans une dynamique de transformation ambitieuse. Fort de son expérience à la tête de la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique (BADEA) et de son parcours à la tête du ministère de l’Économie, Sidi ould Tah est soutenu par une Task Force mise en place par le gouvernement.

Le candidat mauritanien s’est adressé à la presse nationale, régionale et internationale à l’occasion d’une cérémonie organisée le mardi 6 mai, dans un hôtel de Nouakchott.

Lors de cette rencontre, il a exposé les quatre axes principaux de son programme pour transformer la Banque africaine de développement (BAD), soulignant que «le moment est venu pour l’Afrique. Il ne s’agit plus de modérer le développement, nous devons l’accélérer, pour un continent à la croisée des chemins, interpellé par la nécessité de saisir les opportunités d’un monde en mutation».

À cette fin, il propose «une vision du leadership associée à une innovation, conçue pour préparer les économies africaines à assurer la prospérité du continent».

Il présente également «une vision optimiste pour la transformation structurelle des économies africaines», s’appuyant sur la diversification des sources de financement innovantes.

Parallèlement, il exprime un vif espoir quant au succès de sa candidature, s’appuyant sur «des nombreux échanges» engagés de longue date avec divers segments et acteurs politiques et économiques —«gouvernements, secteur privés, cercles de recherche organisés en think-tank»—, qui selon lui «renforcent ma conviction, au sujet de la nécessité d’une augmentation substantielle des ressources de la BAD, pour le financement du développement en Afrique».

Évoquant le retrait de la contribution américaine au Fonds africain de développement (FAD), guichet concessionnel de la BAD, Sidi ould Tah prône «une réinvention, un changement de business modèle, pour ne pas continuer à vivre éternellement d’une aide. Cela doit nous amener à redéfinir les modes de financement du Fonds africain de développement (FAD)».

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Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)

 

 

Source : Le 360.ma (Maroc)

 

 

 

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