
Les autorités de Nouakchott doivent prendre au sérieux la sonnette d’alarme de la Banque mondiale sur un nouveau point de basculement du niveau de la mer. Une menace croissante de la capitale face aux défis de sa modernisation.
Ce n’est pas la première fois que Nouakchott est menacée de disparition si rien n’est fait d’ici les décennies à venir. La Banque mondiale s’inquiète de la hausse du niveau de la mer qui avance plus vite que prévu à cause du changement climatique. La croissance urbaine rapide, notamment à Nouakchott et Nouadhibou, entraîne une pression accrue sur les écosystèmes côtiers, compliquant la mise en place de mesures de préservation.
La montée des eaux et les catastrophes naturelles entraînent des pertes économiques importantes, notamment dans les secteurs du tourisme et de la pêche. La gestion du littoral implique plusieurs acteurs (gouvernement, entreprises, ONG), mais l’absence de coordination efficace ralentit les efforts de protection. L’élévation du niveau de la mer et les phénomènes météorologiques extrêmes compliquent la planification et l’adaptation des infrastructures. La mise en garde de l’Instituion internationale financière doit être prise au sérieux par le gouvernement de Ould Diay. A défaut Nouakchott pourrait être engloutie d’ici quelques décennies.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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