
Le Calame – La Mauritanie rétrograde de dix-sept places au classement mondial de la liberté de la presse, par rapport à celui de l’an dernier. Tel est le constat dressé par Reporters sans frontières (RSF), dans son rapport publié à la veille de la Journée mondiale de la Presse célébrée chaque 3 Mai. Du 33ème rang en 2024, la Mauritanie se retrouve en 50ème position.
Le rapport fait observer qu’en Mauritanie, « depuis la dépénalisation des délits de presse en 2011, les journalistes peuvent travailler dans un environnement moins répressif, mais vivent dans une grande précarité. […] la fragilisation économique des media constitue l’une des principales menaces pour la liberté de la presse ».
Si les exactions physiques contre les journalistes sont l’aspect le plus visible des atteintes à la liberté de la presse, les pressions économiques, plus insidieuses, sont aussi une entrave majeure. L’indicateur économique du Classement mondial de la liberté de la presse continue de chuter en 2025 et atteint un niveau critique inédit. Conséquence : pour la première fois, la situation de la liberté de la presse devient « difficile à l’échelle du monde ». Reporters sans frontières (RSF) cite ici quelques-unes de ces pressions : fermetures généralisées de media d’informations, domination des géants de la technologie et des milliardaires ; notant en particulier une « détérioration alarmante » aux États-Unis sous le mandat de Donald Trump.
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