Ouest France – « Je veux que mes cendres reposent au Vélodrome », a déclaré Eric Di Meco sur l’antenne de RMC Sport . À l’occasion des célébrations du 125e anniversaire de l’Olympique de Marseille, l’ancien défenseur de l’OM a partagé un vœu particulièrement émouvant. Invité de l’émission Rothen s’enflamme, l’ancien latéral gauche emblématique du club phocéen a confié son souhait de voir ses cendres un jour reposer au sein du stade Vélodrome.
🔵⚪️ Di Meco: "En Angleterre, il y a l'entrée des médias et sur le côté, il y a un endroit où des gens sont incinérés. Je ne sais pas si j'aurais la permission de le faire à l'OM, mais j'ai dit à mes enfants que je voulais avoir mes cendres au Vélodrome" pic.twitter.com/z7PwcXoVOe
— Rothen s'enflamme (@Rothensenflamme) May 2, 2025
Di Meco souhaiterait « une dérogation »
Alors que la discussion portait sur l’attachement viscéral de certains supporters au club, et sur le fait que certains d’entre eux aimeraient que leurs cendres soient dispersées autour de la pelouse — une pratique actuellement interdite — l’ancien international français (23 sélections) a relancé le débat en s’interrogeant sur la possibilité d’obtenir « une dérogation ». « Je me demande si c’est faisable. J’aimerais vraiment que mes cendres soient là », a-t-il expliqué avec émotion.
Celui qui a porté les couleurs de l’OM de 1980 à 1994, participant notamment à la conquête de la Ligue des champions en 1993 et remporté quatre titres de champion de France (1989, 1990, 1991, 1992), a évoqué les pratiques observées dans d’autres pays. En Angleterre, notamment du côté de Manchester City, des espaces symboliques sont parfois aménagés pour permettre aux supporters ou figures du club d’y reposer symboliquement.
« À Manchester City, il existe un coin réservé, près de l’entrée des médias, pour ceux qui souhaitent rester liés à leur club pour l’éternité. J’aimerais que cela soit possible ici aussi », a-t-il souligné.
Marseillais de cœur et de mémoire, Eric Di Meco, aujourd’hui consultant, n’a jamais caché son amour indéfectible pour l’OM. Il a d’ailleurs précisé avoir déjà partagé ce souhait avec ses enfants, affirmant qu’il voulait, même après sa mort, continuer de veiller sur son club de toujours.
Source : Ouest France
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