Au Sénégal, la presse menacée sous Bassirou Diomaye Faye

De nombreuses entreprises de presse pourraient disparaitre en raison de mesures administratives prises par le nouveau pouvoir. Certaines ont même déjà fermé.

Deutsche Welle  – Alors que la Journée mondiale de la liberté de la presse est célébrée ce 3 mai, un arrêté ministériel publié ce mardi 22 avril, avec effet immédiat, a suspendu les activités de tous les médias jugés « non conformes » au Code de la presse.

Sur les 639 médias ayant tenté de se conformer au Code de la presse, seuls 258 ont été jugés conformes. Résultat : 381 organes de presse sont aujourd’hui sous la menace de sanctions, voire de fermeture. Certains ont même déjà fermé.

Bacary Seydi, secrétaire général de la Fédération des acteurs de la communication et de l’information du Sénégal(FACS), dénonce avec fermeté l’arrêté du ministre Alioune Sall ordonnant la cessation d’activités de 381 entreprises de presse pour « non-conformité » au Code de la presse. Pour lui, il s’agit d’une atteinte grave à la liberté de la presse et une dérive autoritaire inédite depuis l’alternance démocratique de mars 2024.

La Coordination des Associations de Presse (CAP), appuyée par plusieurs syndicats et organisations de défense des droits, dénonce également une atteinte grave à la liberté d’expression.

Ibrahima Lissa Faye est le président de la Coordination des associations de presse. Joint par la DW, il dénonce les mesures qui, selon lui, visent la presse depuis l’arrivée du nouveau pouvoir.

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Georges Ibrahim Tounkara

 

 

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

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