Aissata Ahmedou Tidjane Bal : « Je suis condamnée à faire du Droit comme un animal poétique qui veut garder l’âme de l’Etat intacte… »

La légaliste qui puise sa vision dans le réel explore les méandres de la légalité avec une rigueur presque poétique, sculptant le langage juridique comme on cisèle un vers, ses confrères l’ont souvent parlé de « juridisme révolutionnaire voire indisciplinée ».

Au-delà des institutions et des discours, son esprit s’abreuve d’art, de lumière, de formes et des mots de Sedoum, oui Sedoum. Sa bibliothèque déborde autant de traités de droit que de recueils de Darwich.

Pour cette légaliste, l’intellect ne se conçoit jamais sans beauté : elle pense comme on peint, elle plaide comme on compose. Une vie menée à la croisée du pouvoir et de la contemplation, entre la rigueur du droit et la douceur du sublime. Je suis condamnée à faire du Droit comme un animal poétique qui veut garder l’âme de l’Etat intacte et heureusement car le bon raisonnement juridique ne s’abreuve pas de codes mais du réel et de l’irréel qui persiste, d’une quête de grandeur….

 

 

Aissata Ahmedou Tidjane Bal

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