Saharamedias – Le chef de l’équipe parlementaire chargée de la migration et des réfugiés le député Zine El Abidine Ould El Mounir, a déclaré que la Mauritanie a fait face à l’afflux de migrants « avec humanisme et une responsabilité juridique, malgré ses ressources limitées ».
Zine El Abidine s’exprimait jeudi à l’ouverture des travaux du groupe parlementaire chargé de la migration et des réfugiés, au cours desquels il a exprimé sa « consternation face aux campagnes visant à dénaturer les efforts du gouvernement pour réguler le dossier de la migration ».
Le président de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), Ahmed Salem Ould Bouhoubeini, a expliqué que la commission s’appuie sur la Déclaration universelle des droits des migrants.
Ould Bouhoubeini a souligné l’engagement de la commission à l’égard des recommandations de la déclaration visant à « protéger les droits des migrants quel que soit leur statut juridique » et à « faciliter la migration légale pour réduire la migration irrégulière ».
« La Mauritanie est le seul pays au monde dont la deuxième ville la plus peuplée est une ville de réfugiés », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Al Hussein Ould Medou, à propos des réfugiés.
« La responsabilité de la protection des migrants est partagée entre la Mauritanie en tant que pays de transit et les pays d’origine des migrants », a déclaré . Ould Medou, notant que “les cotes mauritaniennes ont rejeté cinq cents corps au cours de l’année 2024”.
Depuis mars dernier, les autorités mauritaniennes ont expulsé des migrants irréguliers en provenance d’Afrique et d’Asie, tandis que des migrants restent bloqués à la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, ce dernier ayant refusé de les accueillir.
Source : Saharamedias (Mauritanie) – Le 17 avril 2025
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