Presse/Afrique de l’Ouest : élections en RCI, justice, tensions

Agence de Presse Africaine – L’actualité en Afrique de l’ouest est marquée par plusieurs sujets ce jeudi, allant des polémiques autour de la présidentielle d’octobre prochain en Côte d’Ivoire, à l’accélération de l’enquête sur la gestion des fonds Covid-19 au Sénégal, en passant par le rapprochement du Niger et du Nigéria.

Le Monde Afrique rapporte que le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a tenu sa convention élective en vue de la présidentielle d’octobre 2025. Tidjane Thiam, seul candidat en lice, a été investi par les cadres du parti, appelés à voter dans environ 400 bureaux à travers le pays. Les résultats sont attendus dans la soirée.

Selon Abidjan.net, la Commission électorale indépendante (CEI) a rejeté, le 15 avril, la requête de Charles Blé Goudé portant sur la révision de la liste électorale. Enregistré sous le numéro 0008, l’ancien ministre contestait vraisemblablement son absence ou certaines informations le concernant. La CEI a estimé sa demande irrecevable.

Interrogé sur les accusations portant sur « 6 millions d’électeurs indûment inscrits », Jean-Louis Billon, cadre du PDCI, a qualifié ces propos de « fortement exagérés ». Il a toutefois admis, sur un site d’information, qu’une nouvelle révision technique de la liste restait possible avant le scrutin présidentiel. Concernant la convention du PDCI, M. Billon a critiqué « une organisation irrégulière ».

Face aux conséquences des inondations de 2024, le Mali a obtenu une aide de 129 millions de dollars du Fonds monétaire international (FMI), selon Le Monde Afrique. En contrepartie, Bamako s’engage à mener des réformes, notamment en matière fiscale, pour élargir sa base d’imposition et renforcer les recettes de l’État.

Toujours selon Le Monde Afrique, le ministre nigérian des Affaires étrangères, Yusuf Maitama Tuggar, s’est rendu mercredi à Niamey, dans un contexte tendu entre les deux pays. Ce déplacement intervient quelques jours après un nouvel appel du Nigeria à la libération de Mohamed Bazoum, président renversé et retenu par la junte depuis 2023.

Jeune Afrique s’interroge sur les intentions de la compagnie australienne Woodside concernant la deuxième phase du projet pétrolier de Sangomar. Malgré un différend judiciaire avec l’administration fiscale sénégalaise et le flou autour de son contrat, l’entreprise envisage de nouveaux investissements dans le pays.

Le Soleil rapporte que plus de 200 milliards de francs CFA ont déjà été consignés par des personnes mises en cause dans l’enquête sur la gestion des 1000 milliards de FCFA alloués à la lutte contre le Covid-19.

Selon Libération, les auditions menées par la Division des investigations criminelles (DIC) ont donné lieu à de nombreux aveux et révélations. L’Observateur détaille les témoignages devant le juge : certains accusés auraient accepté des transactions pour éviter la détention, tandis que d’autres restent en garde à vue.

En parallèle, le parquet du Pool judiciaire et financier a donné instruction à la DIC de poursuivre les investigations, cette fois sur le rapport de la Cour des comptes couvrant la période 2019 à mars 2024. D’après Sud Quotidien, les personnalités visées par ces différents dossiers affluent désormais vers les locaux de la DIC.

Source : Agence de Presse Africaine (APA)

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