
L’affaire dite “Niofar”, qui alimente les débats depuis quelques jours, jette un doute injustifié sur la capacité de notre pays à accueillir les investisseurs. À y regarder de plus près, il s’agit d’une société au capital modeste de 100.000 MRU, sans autre personnel que sa propre directrice, laquelle serait en situation d’irrégularité fiscale selon les premiers éléments de l’enquête.
Peut-on raisonnablement mobiliser un ministère pour une entité aussi fragile, dont la légitimité pose question ? Si elle était véritablement en règle, pourquoi tant de bruit ? Une structure saine n’a rien à craindre de la transparence ni de la justice.
Il est essentiel de ne pas confondre médiatisation et sérieux économique. Notre pays mérite mieux que des polémiques sans fondement. Car oui, il faut le rappeler : ce n’est pas l’étiquette d’investisseur qui fait l’investisseur.
Moussa Khairy
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