
Les observateurs reviennent ce début de semaine sur l’indignation et la colère des habitants de la ville de Tidjikja à la suite d’un viol d’une écolière de 9 ans.
Ce drame qui s’est passé cette fin de semaine à Tidjikja relance les violences sexuelles. Ce dernier cas de viol d’une fillette est révélateur d’une absence de loi qui protège les victimes. Depuis des décennies, les survivantes de viols y font face à de nombreux obstacles institutionnels, juridiques et sociaux. Par exemple, certaines victimes qui dénoncent leurs agresseurs peuvent être accusées de relations sexuelles hors mariage, ce qui les expose à des poursuites judiciaires. De plus, la loi mauritanienne ne définit pas clairement le viol, ce qui complique la poursuite des coupables. C’est la loi islamique ou la Charia qui est pointée du doigt par les observateurs qui pointent aujourd’hui le parlement bloqué sous la pression des islamistes.
La société civile se mobilise pour dénoncer ces injustices, notamment à travers des manifestations et des campagnes de sensibilisation. Cependant, des résistances culturelles et religieuses freinent l’adoption de lois plus strictes pour protéger les femmes et les filles.
C’est une réalité difficile, mais il y a des efforts pour changer les choses.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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