Après le concours des officiers et magistrats c’est le concours d’inspecteurs de police qui suit les mêmes traces de recrutement discriminatoire. Sur les 30 retenus zéro inspecteur négro-africain.
Cette série de discrimination raciale inquiète les observateurs qui pointent une violation de la constitution voire du serment présidentiel c’est à dire être président de tous les Mauritaniens. L’absence totale des composantes négro-africaine et harratine dans les concours de la fonction publique et dans tous les domaines depuis 2019, est considérée par les observateurs comme une dérive discriminatoire du régime de Ould Ghazouani. Et ce sont les jeunes qui en souffrent le plus lors des corrections de ces concours.
Après les officiers et les magistrats, les médecins, les concours sont devenus une ligne rouge pour les Mauritaniens de couleur. Cette pratique discriminatoire semble ne pas déranger au plus haut sommet de l’Etat. Ould Ghazouani ne donnant pas l’exemple avec des nominations monocolores d’officiers supérieurs des forces armées et de sécurité.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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