Les accidents de la route sont devenus fréquents ces deux dernières années. Et d’année en année, les accidents mortels se multiplient. Cette hécatombe est un problème qui semble ne pas préoccupé les autorités de Nouakchott.
Le dernier accident de route fait état cette semaine sur le pont de Djouk dans l’Assaba des morts et de blessés graves. Les victimes sont des employés de l’ETER(Etablissement des travaux et de l’entretien des routes). Ce bilan lourd interpelle la sécurité routière.
Depuis 2019, les autorités de Nouakchott semblent fermer les yeux sur les excès de vitesse, dépassements dangereux, non-respect du code de la route des conducteurs. Les mauvais états des infrastructures ne sont pas en reste avec l’absence de signalisation adéquate, les dunes obstruant les voies. Les observateurs pointent également la délivrance laxiste des permis de conduire et absence de rigueur dans les contrôles routiers. A quand les états-généraux de la sécurité routière ?
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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