Mauritanie : l’endettement excessif n’est pas un bon signe de bonne gouvernance de Ould Ghazouani 

Le président mauritanien dépense plus que son pays produise de la richesse. Quatre mois après sa réélection, la Mauritanie s’est endettée à hauteur de 200 milliards d’ouguiyas soit une dette publique de 2000 milliards anciennes ouguiyas. 

 

Ajouter à cela, une dette extérieure avoisinant près de 85 pour cent de la dette publique fin 2024. Cet endettement intérieur est excessif à cause du paiement de la dette libellé en devises étrangères exposant ainsi la Mauritanie aux risques de change. C’est la gestion de la Banque centrale qui est pointée du doigt. Elle fait face à une fluctuation constante de la monnaie nationale par rapport à un dollar américain en hausse ces dernières années. Le trésor public n’est pas en reste avec les détournements des deniers publics par la classe dirigeante.

Autres explications : l’économie mauritanienne repose fortement sur les exportations de minerais (fer, or, cuivre) et de produits de la pêche. Cette dépendance rend le pays vulnérable aux fluctuations des prix sur les marchés internationaux.  Et enfin par rapport à la gestion du premier mandat de Ould Ghazouani, des investissements massifs ont été réalisés dans des projets parfois peu viables, comme des infrastructures sous-utilisées ou mal planifiées.

Cette dette publique excessive peut détourner des ressources des secteurs essentiels comme l’éducation et la santé, secteurs prioritaires du programme de Ould Ghazouani.

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 26 mars 2025

 

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