
Le député et président de l’IRA Biram Abeid fait monter les enchères en mettant sur la table du prochain dialogue politique, la lumière sur la tragédie de Kaédi après la réélection de Ould Ghazouani.
Les observateurs ne sont pas surpris que le candidat malheureux aux présidentielles de 2024 n’ait rien oublié surtout que ce sont quatre de ces jeunes sympathisants et militants qui ont été assassinés lors des manifestations à Kaédi. Ils entendaient protester contre la réélection de Ould Ghazouani. Une année après les criminels sont toujours en liberté.
Face à cette impunité, Biram Abeid lie sa participation au dialogue politique au règlement de ce lourd passif. Une position qui intervient après celle du premier parti de l’opposition TAWASSOUL qui veut une rupture par rapport aux précédents dialogues stériles. Cette mauvaise odeur qui sort d’une marmité qui n’est pas encore sur le feu risque de faire fuir d’autres gourmands sauf la majorité qui se frotte les mains. L’opposition ne tire pas des leçons des élections précédentes et s’engouffrent dans une brèche. L’espoir d’une alternance démocratique s’amenuise. Les Mauritaniens qui aspirent à un changement vont encore devoir attendre. Jusqu’à quand ?
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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