Mauritanie :  le spectre de la malédiction plane sur le dialogue politique en gestation 

Le dialogue politique auquel le président mauritanien appelle de tous ces vœux pour marquer son dernier mandat, ne fait pas l’unanimité au sein de l’opposition même sans avoir commencé. 

 

Tawassoul la première force de l’opposition ne participera pas au dialogue sans garantie qu’il ne ressemblera pas aux précédents tandis qu’une coalition de partis et de mouvements citoyens penchent pour un boycott. Décidément le dialogue politique a du plomb dans l’aile sans avoir commencé. C’est une malédiction mauritanienne qui replane sur la scène politique. Parmi les obstacles que rencontre le dialogue politique, les observateurs pointent une méfiance persistante entre les différentes parties prenantes, notamment entre le gouvernement et l’opposition. Cette méfiance est alimentée par des tentatives de dialogue passées qui ont échoué, souvent perçues comme des mises en scène ou des démarches unilatérales.

 

De plus, des fractures sociales et identitaires profondes compliquent la situation. Certaines populations marginalisées et des acteurs de la société civile se sentent exclus des discussions, ce qui renforce les tensions. Enfin, des critiques pointent un manque de volonté politique sincère pour mener un dialogue inclusif et constructif, cher à Ould Ghazouani. En réalité, les militaires qui gouvernent depuis 1978 ne sont pas prêts à rendre le pouvoir aux civils.

 

Ces défis montrent l’importance d’un processus transparent et concerté pour surmonter ces freins.

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 20 mars 2025

 

 

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