Émigration – À qui profiterait un exode des cerveaux américains ?

Alors que les mises à pied massives se multiplient dans l’appareil gouvernemental américain, des pays comme le Canada et la France se positionnent comme destinations de choix pour accueillir les travailleurs qualifiés prêts à s’expatrier.

Courrier Expat  – Les licenciements massifs opérés sous la férule d’Elon Musk et de son “département de l’efficacité gouvernementale” (Doge) se poursuivent à un rythme effréné. En tout, rapporte Reuters, 62 530 employés de 17 agences ont perdu leur emploi en janvier et février. “Un exode international est-il à prévoir ?” s’interroge le New York Post. Le quotidien fait état d’un sondage qui montre que 17 % des Américains, inquiets de la direction que prennent les États-Unis, songent à déménager d’ici les cinq prochaines années. Parmi les dix pays retenus, le Canada s’impose comme destination de choix, suivi notamment de l’Italie, de l’Angleterre, de l’Australie, de l’Irlande et de la France.

Une douzaine de scientifiques interviewés par le site Stat craignent “que de jeunes scientifiques talentueux puissent abandonner la recherche universitaire, qui stimule l’innovation médicale et scientifique, pour des emplois dans l’industrie ou pour poursuivre d’autres carrières”.

“Le fruit est mûr”

La Presse juge que “le fruit est mûr” et que les décisions que prend le président Trump “sont une manne pour attirer [au Canada] les meilleurs cerveaux installés aux États-Unis”. Des universités québécoises s’activent. “J’ai dit à tous mes directeurs de département d’être attentifs aux possibilités de recrutement aux États-Unis et de m’informer s’ils découvrent des candidats intéressants”, indique au journal le doyen de la Faculté des arts et des sciences de l’université de Montréal, Frédéric Bouchard.

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Martin Gauthier

 

 

 

 

Source : Courrier Expat (France) – Le 12 mars 2025

 

 

 

 

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