Presse : polémique en RCI, crise des migrants et tensions au Sahel

Le Quotidien, pour sa part, évoque la situation des migrants en Mauritanie, où un renvoi massif des irréguliers est en cours. Les autorités mauritaniennes, voulant rétablir l’image du pays, expulsent des centaines de migrants originaires de divers pays d’Afrique de l’Ouest, notamment du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Mali, explique le journal.

Agence de Presse Africaine – La presse ouest-africaine consultée mardi à APA fait état des controverses politiques en Côte d’Ivoire, de la crise des réfugiés burkinabés et de l’expulsion de migrants ouest-africains, en passant par le renforcement de la Confédération des Etats du Sahel.

Jeune Afrique évoque les « coulisses de la polémique » sur la nationalité de Tidjane Thiam en Côte d’Ivoire. Le président du PDCI se trouve au cœur d’une délicate controverse sur son éligibilité à la présidentielle de 2025, en raison de sa double nationalité, française et ivoirienne. Bien qu’il ait annoncé avoir officiellement renoncé à la nationalité française, le magazine s’interroge sur sa possibilité de se présenter à la présidentielle d’octobre.

La Côte d’Ivoire fait face, par ailleurs, à un défi humanitaire majeur : l’accueil de réfugiés burkinabè, selon Le Monde Afrique. Depuis 2021, près de 70 000 Burkinabés ont trouvé refuge en Côte d’Ivoire pour fuir les violences des groupes jihadistes ou des forces armées. Cette présence de déplacés crée des tensions, particulièrement dans le nord du pays.

Maliweb rapporte que le drapeau de la Confédération des États du Sahel flotte désormais au Mali, au Burkina Faso et au Niger, trois pays sahéliens dirigés par des juntes militaires ayant décidé de quitter la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en fin janvier 2025. À Bamako, le général Assimi Goïta a présidé, le lundi 3 mars, la première montée simultanée des drapeaux du Mali et de la Confédération AES, marquant un pas vers le renforcement des liens entre ces pays, tout en réaffirmant leur souveraineté nationale.

Au Nigéria, Le Monde Afrique fait état d’une polémique liée à la fermeture des écoles pendant le ramadan dans quatre États du Nord. Les autorités des États de Kano, Katsina, Bauchi et Kebbi ont ordonné la fermeture des écoles primaires et secondaires le 28 février, avec une réouverture prévue début avril.

En Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a annoncé sa candidature à la présidentielle, selon le même journal. Il a également ordonné l’expulsion de la mission de la Cédéao qui séjournait à Bissau du 21 au 28 février, en raison des tensions sur la date de fin du mandat présidentiel.

L’Observateur, quant à lui, se fait l’écho des enquêtes en cours au Sénégal concernant la gestion des fonds publics par le précédent régime. Plusieurs anciens ministres du président Macky Sall risquent des poursuites judiciaires sévères, alors que la justice sénégalaise se montre inflexible, note le journal.

Le Quotidien, pour sa part, évoque la situation des migrants en Mauritanie, où un renvoi massif des irréguliers est en cours. Les autorités mauritaniennes, voulant rétablir l’image du pays, expulsent des centaines de migrants originaires de divers pays d’Afrique de l’Ouest, notamment du Sénégal, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Mali, explique le journal.

Enfin, Le Soleil met en lumière l’ampleur de la fièvre paludique dans plusieurs régions du Sénégal, en particulier dans le sud-est et le centre du pays. Les cas graves chez les enfants de moins de cinq ans y représentent une part importante des décès liés au paludisme et sont répertoriés notamment à Kolda, Kédougou, Tambacounda, Diourbel et Kaolack. Le quotidien national revient également sur une rencontre internationale à Dakar pour discuter des avancées dans la génomique appliquée au paludisme.

 

Source : Agence de Presse Africaine (APA)

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page