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Slate – Un nouvel incident aérien a eu lieu sur le continent nord-américain ce lundi 17 février 2025. Aux alentours de 14h45, le vol 4819 de Delta Air Lines en provenance de Minneapolis (Minnesota), s’est écrasé à l’atterrissage sur le tarmac de l’aéroport international Pearson de Toronto, au Canada, avec à son bord 80 voyageurs. Si aucune victime n’est à déplorer, 18 personnes ont été blessées lors du crash, dont 3 sont dans un état grave.
Ce nouvel événement s’inscrit dans une série de crashs aériens qui semble toucher les États-Unis depuis le début de l’année. En l’espace d’un mois, trois autres incidents ont eu lieu, tous largement médiatisés. On pense notamment à l’accident du 29 janvier, lorsqu’un hélicoptère et un avion de ligne sont entrés en collision près de l’aéroport national Ronald-Reagan de Washington D.C, tuant soixante-sept personnes.
Le 31 du même mois, nous découvrions les images impressionnantes d’un avion médical s’écrasant à Philadelphie (Pennsylvanie) et faisant sept victimes. Ce 7 février 2025, un avion transportant dix personnes s’est écrasé sur la banquise en Alaska. Aucun passager n’a survécu. La NBC rapporte par ailleurs qu’un certain nombre d’autres incidents de moindre ampleur ont aussi été signalés récemment. Ces drames très rapprochés sont-ils le fruit d’une coïncidence ou faut-il y voir une tendance inquiétante?
Les contrôleurs aériens en sous-effectif
Difficile de mettre exactement le doigt sur d’éventuels facteurs qui pourraient avoir causé cette série noire. Les derniers éléments de l’enquête sur le crash de Washington ont révélé une probable «divergence» dans les données d’altitude. Le pilote de l’hélicoptère aurait indiqué voler à 300 pieds au-dessus du sol (90 mètres environ), alors que son instructeur lui aurait communiqué une hauteur de 400 pieds (120 mètres environ). Un problème de transmission radio entre les contrôleurs aériens et les pilotes ainsi que divers dysfonctionnements sont aussi évoqués. Quant aux autres incidents récents, les enquêtes sont toujours en cours.
Autre piste : la Federal Aviation Administration (FAA), l’agence gouvernementale chargée des réglementations et des contrôles concernant l’aviation civile aux États-Unis, pourrait être en sous-effectif. Une situation qui, si elle se confirmait, ne sera sûrement pas réglée par le gouvernement Trump, plutôt enclin à délester l’administration aérienne de ses agents. Ce lundi 17 février 2025, le secrétaire aux Transports, Sean Duffy, a annoncé, sur le réseau social X, que «moins de 400 employés de la FAA ont été licenciés». Il assurait que parmi eux, «aucun contrôleur aérien ni aucun membre essentiel du personnel de sécurité» n’était concerné.
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