Le président mauritanien qui entame son dernier mandat devra mettre des bouchées doubles en matière de transparence des politiques publiques. Ould Ghazouani est toujours mauvais élève et s’approche de la zone rouge.
En effet la nouvelle édition 2024 de l’indice de la perception de la corruption de l’organisation Transparence Internationale fait apparaître que la Mauritanie est à un cheveu des pays les plus corrompus dans le secteur public. Cette appréciation n’est pas une vue de l’esprit au regard de la persistance de la corruption dans les marchés publics de gré à gré et dans la police au niveau des agents de circulation et ceux chargés de surveiller les passeurs des migrants illégaux.
La découverte récente de réseaux de narcotrafiquants et d’alcool est significative à cet égard. Le gouvernement de Ould Diay est averti. La Mauritanie est toujours mauvaise élève en matière de transparence des politiques publiques. Ould Ghazouani a fait de la lutte contre la corruption son principal cheval de bataille d’ici 2029. Il s’agit de donner maintenant un coup d’accélérateur avant le rapport de 2025.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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