En augmentant considérablement l’assiette du fisc 2025, le gouvernement de Ould Diay sacrifie les classes moyennes et appauvrit les plus vulnérables.
Cette pression fiscale pour lutter contre la fraude fait de Ould Ghazouani un président des riches qui n’a rien à envier son prédécesseur qui est passé en l’espace d’une année de président des pauvres au président le plus riche. Les observateurs s’interrogent sur la politique de recouvrement du gouvernement de Ould Diay qui fait apparaître plus d’impôts et de taxes. Cette politique risque de toucher les couches moyennes et appauvrir davantage les vulnérables. Et ne fait pas participer les riches à l’effort national pour résorber la dette publique.
Alors qu’il s’agit de faire face au chômage endémique des jeunes et de résoudre l’éternel problème d’accès aux services de base. C’est une fausse route pour le gouvernement de privilégier les impôts et taxes sans contrepartie par exemple en augmentant le pouvoir d’achat. Ce qui peut augmenter la croissance et profiter à tous les Mauritaniens. Les prélèvements obligatoires étranglent les couches défavorisées. De la TVA à la taxe d’habitation en passant par la taxe sur le revenu locatif et impôts sur le salaire sans oublier les droits de douanes, assurances auto, vignettes. La liste est longue.
Et en Mauritanie, le contribuable est une véritable vache à lait ne disposant pas de voie de recours pour contester. Le citoyen est devenu un mouton de Panurge qui arrange bien le pouvoir qui fait la pluie et le beau temps.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
