Pour faire face au lourd héritage de 10 années de gabegie et de corruption de son prédécesseur, le président Ould Ghazouani enfourche dès 2019 le cheval de bataille des investissements en Mauritanie.
Le chef de l’Etat met ainsi en place un organisme pour la promotion des Investissements qu’il va confier à une femme dont l’expertise dans ce domaine n’est plus à démontrer. Peu de création d’emplois et moins d’investisseurs accrochés à cette nouvelle idée. L’autre idée de restructurer la zone franche de Nouadhibou n’a pas non plus suffit à attirer les investisseurs notamment arabes dans le viseur. L’éditorialiste du Calame de Nouakchott enfonce le clou dans sa livraison ce début de semaine sur l’inefficacité des révisions successifs du code des investissements.
La dernière retouche n’a pas suffi à améliorer l’attractivité de la nouvelle fiscalité des entreprises. Pour le journaliste mauritanien c’est le climat psychologique, administratif et judiciaire qui peut garantir la tranquillité des investisseurs. Les observateurs partagent cette triste réalité de six années de gouvernance à vue des problèmes structurels. La Mauritanie continue toujours d’être minée par une administration arbitraire, des policiers véreux, une justice à deux vitesses.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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