Moins gras et meilleur pour la santé, le lait de chamelle va-t-il remplacer le lait de vache?

Si des recherches plus approfondies sont encore nécessaires, les chercheurs sont optimistes sur les bienfaits de cette boisson encore peu consommée.

Slate – L’alternative attendue par les sceptiques des produits laitiers classiques est peut-être enfin arrivée. Traditionnellement fabriqués à base de lait de vache, ceux-ci pourraient être rendus obsolètes par de nouveaux arrivants faits à partir de lait de chamelle, la femelle du chameau.

De récentes analyses portant sur le lait du camélidé ont été réalisées par des chercheurs de l’Université Edith-Cowan, en Australie. Les résultats obtenus confirment non seulement que le lait de chamelle est moins allergène que le lait de vache, mais qu’en plus, il pourrait prévenir des maladies.

Pour effectuer leurs mesures, les chercheurs ont utilisé des échantillons de lait de vache cru et non homogénéisé, ainsi que du lait de chamelle arabe. À l’épreuve de la comparaison, le lait de chamelle s’avère légèrement moins gras que le lait de vache: il renferme 1,2 à 4,5% de matières grasses, contre 3,8 à 5,5%. Il contient aussi un peu moins de lactose: 3,5 à 4,5% contre 4,6%. En revanche, les deux laits présentent un taux de protéines plus ou moins équivalent: 2,15 à 4,90% pour le lait de chamelle, 2,9 à 3,5% pour celui de vache.

La différence majeure qui détache le lait de chamelle de son homologue est l’absence, dans sa composition, de bêta-lactoglobuline (β-Lg), protéine et allergène principal du lait de vache. Dans sa conclusion, l’étude affirme que «l’étude unique de la caractérisation des protéines allergènes dans le lait de chamelle et de vache a suggéré que le lait de chamelle pourrait être moins allergène, en raison de l’absence de β-Lg».

Par ailleurs, l’expérimentation montre que le lait de chamelle peut potentiellement contenir un plus grand nombre de «protéines liées au système immunitaire». Ces dernières auraient des propriétés antimicrobiennes et antihypertensives. D’après les chercheurs, ces composés actifs seraient en mesure d’empêcher le développement de certains pathogènes et donc d’éviter des maladies, notamment cardiaques.

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Repéré sur The Independent

 

 

 

Robin Couturier

 

 

 

Source : Slate (France)

 

 

 

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