L’initiative de l’AJD-MR de rassembler à son siège cette semaine à Nouakchott, les leaders de l’opposition démocratique après le projet de loi sur les partis politiques, est considérée par les observateurs comme une première réponse pour envisager l’avenir ensemble.
Depuis 2019 le président Ould Ghazouani fait face non seulement à des défis technologique et économiques mais surtout politiques. Parmi eux figure en bonne place la démocratie. La nouvelle loi sur les partis politiques qui sera bientôt adoptée par le parlement est un retour en arrière vers les années 1960, l’instauration d’un parti unique. C’est une menace d’existence de l’opposition démocratique quelques années après la loi liberticide sur la protection des symboles de l’Etat.
L’initiative de l’AJD-MR, le parti d’avant-garde des libertés entend sortir l’opposition démocratique de cette léthargie qui perdure. Ce conclave est un début de réveil pour unir au moins l’opposition au système. C’est son avenir qui est en jeu et au-delà l’alternance démocratique. Dans un pays gouverné par les militaires c’est un pari difficile.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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