La réaction de la ministre de l’action sociale face à la tragédie de l’incendie d’El Mina à Nouakchott qui a fait 3 morts d’enfant, est saluée par les observateurs mais qui pointent une instrumentalisation politique.
Ce geste du gouvernement de 200000 ouguiyas à la famille Keita qui a perdu ses enfants, s’inscrit dans une action de solidarité nationale qui intervient après les drames des inondations de la vallée où le gouvernement a brillé par son absence d’aide à la hauteur des pertes subies. Bien que cette comparaison ne soit pas raison parce qu’il s’agit de mort d’enfants il n’en demeure pas que ce gouvernement fonctionne avec deux vitesses concernant les populations de la vallée.
Au-delà de cette parenthèse politique, la tragédie d’El Mina relance la dangerosité des courts-circuits dans les quartiers populaires de la capitale. C’est la SONELEC qui est pointée du doigt avec notamment le problème de vieux câbles et des disjoncteurs et des fusibles adaptés qui peuvent apparaître. L’incendie en est la conséquence directe. Ce qui s’est passé dans la famille Keita peut se passer partout dans tous les quartiers. La prévention des courts-circuits est indispensable. Il y va de la sécurité domestique et professionnelle. C’est l’enseignement principal de la tragédie d’El Mina.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 08 janvier 2025)
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