Regarder trop de TikTok fait littéralement fondre votre cerveau, c’est prouvé scientifiquement

Le mot de l'année, «brain rot», est encore plus juste qu'on ne le pensait. Les effets néfastes d'une surconsommation de contenus de mauvaise qualité sont terribles pour notre matière grise.

Korii  – Pour la prestigieuse université d’Oxford, il s’agit du mot (ou plutôt des deux mots) de l’année: le «brain rot» fait référence à une forme de pourrissement cérébral. Définition officielle du terme: «Dégradation mentale liée à une consommation excessive de contenus numérique de mauvaise qualité». Autrement dit, c’est le fait de polluer notre boîte crânienne à force de scroller encore et encore sur TikTok ou ailleurs. La locution est d’ailleurs aussi connue sous le nom d’«abrutissement numérique».

Problème: selon Futurism, l’expression «brain rot» serait aussi à prendre au sens propre. L’information provient du quotidien espagnol El País, qui explique que notre cerveau subit réellement les effets d’une consommation excessive de contenus au ras des pâquerettes. D’après plusieurs sources scientifiques, notre matière grise serait directement affectée, sans compter la diminution de notre capacité d’attention et la fragilisation de notre mémoire.

La popularité grandissante de la locution «brain rot» a donné envie à El País d’interviewer Michoel Moshel, auteur d’une méta-analyse –c’est-à-dire une compilation méthodique d’analyses indépendantes– sur le sujet, publiée en 2023 par Springer Nature. On y apprend notamment que dans les régions cérébrales impliquées dans la prise de décision, le traitement des récompenses et le contrôle des impulsions, une utilisation excessive d’internet entraînait une diminution du volume de matière grise.

Défilement morbide

«Ces changements reflètent les schémas observés dans les addictions aux substances», explique le docteur en neuropsychologie, qui compare les effets observés à ceux des méthamphétamines ou de l’alcool. Le scientifique australien vise en particulier le doomscrolling, que nos amis québécois aiment à nommer «défilement morbide»: cette pratique consistant à consommer très longuement des informations négatives a de véritables conséquences.

«Cela peut considérablement altérer l’attention et les fonctions exécutives en submergeant notre concentration et en modifiant la façon dont nous percevons et réagissons au monde», explique Michoel Moshel. Celui-ci voit le doomscrolling comme une conséquence de «la tendance naturelle de notre cerveau à rechercher de nouvelles choses, en particulier lorsqu’il s’agit d’informations potentiellement dangereuses ou alarmantes, une caractéristique qui nous a autrefois aidé à survivre».

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Repéré sur Futurism

 

 

 

Thomas Messias

 

 

 

 

 

Source : Korii 

 

 

 

 

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