Fêtes de fin d’année à Abidjan : c’est la jolie pagaille dans les gares

Le 360.ma  – Vidéo À Abidjan, la célébration des fêtes de fin d’année est synonyme de voyages en direction des villes et villages de Côte d’Ivoire. Les gares routières sont prises d’assaut par une foule de candidats au départ. Ajoutés à l’affluence record, les longues files d’attente et le renforcement des mesures de sécurité créent un remue-ménage indescriptible.

 

À Adjamé, l’une des communes qui abritent le plus de gares à Abidjan, les départs pour l’intérieur du pays s’enchaînent à un rythme effréné. Des centaines de passagers, bagages en main, se pressent dans l’espoir de trouver une place pour rejoindre leurs familles à l’occasion des festivités. «J’attends ici depuis trois heures. Je suis venu à la gare à 9 heures et là, il est treize heures et nous sommes toujours dans l’attente. C’est la troisième fois qu’on me dit de patienter», confie Adou Lambert, un passager qui souhaite se rendre à Grand-Lahou.

L’affluence dans les gares routières est en partie due à l’absence de moyens alternatifs. Les compagnies de transport peinent souvent à répondre à la demande croissante, malgré un renforcement temporaire de leur flotte. Mais certaines compagnies parviennent tant bien que mal à trouver des palliatifs pour satisfaire la forte demande. C’est le cas à SBTA transport. N’goran Joël, responsable de la ligne Abidjan-Bondoukou en passant par Adzopé, Abengourou… de cette compagnie témoigne, «il vrai qu’en cette période, l’affluence est décuplée, mais ici, nous faisons mains et pieds pour que chaque passager puisse avoir son départ à l’heure», explique-t-il.

Et à Béréto Ousmane, également chef de gare de la compagnie BV transport de renchérir, «avant les fêtes nous faisions 5 à 6 départs par jour, mais depuis deux semaines, les départs sont passés à 8 voire 10. C’est un moment de non-repos pour nous».

Avec cette augmentation de la demande, les temps d’attente se sont sensiblement allongés. Dans certaines gares, des passagers patientent jusqu’à cinq heures avant de pouvoir monter à bord d’un car. Et les chauffeurs, souvent sous pression, appellent à la patience. «Ce n’est pas facile. Les chauffeurs font des allers-retours entre Abidjan et l’intérieur du pays sans relâche pour satisfaire tout le monde. Cette situation nous donne du travail acharné, parfois nous travaillons 24h/24h durant deux jours. Mais en qualité de bagagiste, ça nous arrange, car on se fait plus de sous plus», se réjouit Gahé Prince, bagagiste à CA Trans.

Face à cette fréquentation exceptionnelle, de vies sont en danger. Le destin des passagers étant entre les mains des chauffeurs pris par l’envie de faire plus de profits ont recours à des stimulants, de l’alcool, pour se maintenir éveiller auxquels il faut ajouter l’excès de vitesse, la distraction et l’usage du téléphone au volant. La vigilance est donc de mise.

 

 

Des semaines avant l’entame du mois de décembres, plusieurs démarches ont étés entreprises par les autorités ivoiriennes et les acteurs du transport à l’effet de sensibiliser les usagers à la sécurité routière et d’éviter d’endeuiller les familles pendant ces fêtes: alcooltest, renforcement des effectifs des forces de l’ordre sur les autoroutes, les routes principales, les rues secondaires et même tertiaires dans certaines communes de la ville d’Abidjan.

Lire la suite

 

 

 

 

Source : Le 360.ma (Maroc)

 

 

 

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page