En adhérant au partenariat international sur l’information et la démocratie, la Mauritanie s’inscrit dans une volonté de promouvoir les libertés et la démocratie. C’est un objectif difficile à atteindre après six années de gouvernance de Ould Ghazouani .
Dans un pays où les violences policières sont récurrentes contre des manifestants pacifiques où des activistes des droits de l’homme sont assassinés où des commissariats de polices sont devenus des mouroirs à ciel ouvert, il est difficile voire utopique de promouvoir les libertés et la citoyenneté.
L’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes ne va avec une loi liberticide pour protéger les symboles de l’Etat. C’est la liberté de la presse qui est constamment en danger.
Dans un pays gouverné par des militaires où toutes les élections sont entachées de fraudes depuis l’élection de Ould Ghazouani c’est la démocratie qui est remise en cause. Ce marqueur de la gouvernance de Ould Ghazouani laisse penser que l’implication de la Mauritanie sur la scène internationale dans ces deux domaines clés d’un Etat de droit, ressemble fort à une tromperie. Cette adhésion ne suffit pas pour crédibiliser l’image d’un pays fracturé et dont le régime est qualifié de raciste.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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