Le HuffPost – Circulez, il n’y a rien à voir. Au milieu de l’agitation politique pour la formation d’un gouvernement autour de François Bayrou et du déplacement d’Emmanuel Macron à Mayotte après le passage du cyclone Chido samedi sur l’archipel français, l’enquête dévoilée par Le Monde aurait pu passer inaperçu. Enfin presque.
Publié mercredi, cette première partie d’une enquête en quatre volets sur le chef d’État français commence à faire des remous. Compte tenu, entre autres, des révélations rapportées dans ce premier chapitre intitulé « Le président et son double », où le langage d’Emmanuel Macron est particulièrement mis en cause pour des remarques homophobes lorsque Gabriel Attal occupait encore son poste Matignon.
Des révélations qui ont déjà fait réagir des associations LGBTQ+ puisque selon Le Monde « l’Élysée avait baptisé Matignon la cage aux folles » durant cette période. Une référence à peine voilée à l’homosexualité du Premier ministre le plus jeune de la Ve République.
Contacté par Le HuffPost ce jeudi 19 décembre, l’Élysée refuse de commenter, en justifiant la nécessité de se focaliser sur la situation à Mayotte, où le chef de l’État est en déplacement depuis ce jeudi matin.
« Le ’boys club’ a installé au palais une atmosphère de chambrée. Avec eux, on est loin du sacré et de la transcendance… Le soir venu, le président les retrouve pour se distraire après des journées harassantes. ’Petit pédé’, ’grande tarlouze’… Voilà comment ils se parlent, par textos ou autour de leurs whiskys japonais ou écossais », peut-on également lire dans ce récit détaillé de « l’évolution déroutante du chef de l’État ».
Face à ces faits, l’ex-plume du chef de l’État Jonathan Guémas, aujourd’hui conseiller spécial chargé de la communication de la présidence française explique − « embarrassé » − dans cet article qu’il s’agit de remarques « au 15 000e » degré. Les associations de défense des droits LGBT apprécieront.
Source : Le HuffPost
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