Mauritanie : une infinie de douleur que les veuves et orphelins portent depuis 1990 

Le collectif des veuves et orphelins des 28 soldats négro-africains assassinés à la base militaire d’Inal en 1990 ne baisse pas les bras malgré la disparition de sa présidente mère Houley, il y’a quelques jours. La vice-présidente est montée au créneau cette semaine pour un hommage avant de demander à nouveau justice à Ould Ghazouani. 

 

Le règlement du passif humanitaire est à nouveau sur la sellette avec cette conférence de presse à Nouakchott de la vice-présidente du collectif des Veuves et Orphelins Aissata Diarry Sall après plus de deux semaines de la commémoration de l’assassinat des 28 soldtats négro-africains à la base militaire d’Inal en 1990. C’est une infinie de douleurs que ces femmes et leurs enfants portent depuis cette date. Et cette sortie médiatique revêt une double signification: l’hommage à la présidente disparue il y a quelques jours et la ferme volonté d’un règlement du passif humanitaire sans marchandage avec le régime de Ould Ghazouani.

Les tractations en cours des autorités de Nouakchott laissent planer des compensations financières aux ayants droits pour clore cet épineux dossier qui passe nécessairement par la case justice. A défaut la Mauritanie sera toujours coupée en deux. Une partie qui va célébrer le 28 novembre et l’autre une journée de deuil pour commémorer l’assassinat des 28 soldats. Le deuxième mandat de Ould Ghazouani n’augure pas le réglement définitif du passif humanitaire auquel aspirent les veuves et orphelins et toutes les victimes du génocide de 1989.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 17 décembre 2024)

 

 

 

Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page