La jeune fille victime du viol est l’une de mes étudiantes en première année. Elle a été violée chez elle. On ne saurait donc se servir de cet argument fallacieux selon lequel le viol est dû au vestimentaire indécent.
Quand on sait que tout viol laisse de profondes séquelles psychologiques, il sera très difficile pour mon étudiante de se reconstruire.
Par cet acte, on vient de briser des rêves. Une jeune fille courageuse toujours à l’heure pour suivre les enseignements. Il reste que l’indifférence sociale qui est la plus haute manifestation du vivre ensemble prévaut à Nouakchott.
Cette indifférence se traduit par le fait de ne pas se sentir concerné. Il faut arrêter de tergiverser face aux violeurs. La plus lourde des sanctions s’impose.
Abdoulaye Doro Sow
Professeur de Philosophie et d’Anthropologie
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