Le 360.ma – Vidéo – Elles ont entre 18 et 35 ans et habitent le village de Rindiaw. Grâce à la coopération avec des ONG, ces femmes cultivent des parcelles maraîchères dans un environnement menacé de désertification. Ces lopins de terre leur permettent de s’émanciper économiquement et de lutter contre l’insécurité alimentaire de leur communauté.
Dans la région de Rindiaw, à 423 kilomètres au sud-est de la capitale Nouakchott, plusieurs programmes faisant appel à la coopération locale et internationale sont lancés pour «tirer vers le haut la sécurité alimentaire et la cohésion sociale (…) atténuer la désertification, la dégradation des terres et les départs obligés des forces vives vers d’autres territoires.»
Dans ce village, qui comptait près de 16.000 habitants en 2018, des femmes regroupées en coopérative avec l’appui de l’ONG «Banlieues du Monde» et ses partenaires tentent de tirer leur subsistance dans un environnement naturel qui ne manque pas de défis.
Fatimata Yaya Ndiaye, présidente coopérative Féddé Kawraal de Rindiaw, en présente les principaux, «nous sommes une coopérative de 100 femmes. Au départ, nos activités de maraîchage étaient aléatoires, faute de clôture et d’accès à l’eau. Mais grâce au technicien Saidou Bâ, nous avons trouvé des partenaires dans le cadre d’un projet qui nous a permis d’acquérir une clôture et un forage. Ainsi, nous venons d’achever une campagne de production de gombo. Prochainement, on en lacera une autre avec de nouvelles semences d’autres spéculations.»
Niang Ibrahima, de l’ONG «Banlieues du Monde Mauritanie» présente le jardin de la coopérative des femmes de Rindiaw, qui a bénéficié d’un financement de la part de JMED -Jeunesse Méditerranéenne-, une organisation impliquée dans ce genre d’activités dans de nombreux pays du monde.
Ce financement a permis la mise en place d’un forage et de tous les équipements associés, dans le cadre d’une action en synergie impliquant également des élus. Dans le même temps, des jeunes filles et femmes bénéficient d’une formation pour le renforcement des capacités: techniques de séchage, traitement de l’eau, pratiques agroécologiques durables et fabrication de biofertilisants, qui permet de les outiller et d’en faire des formatrices à leur tour.
Saidou Ba, technicien en semences bio, explique que cette coopérative était confrontée à un problème d’accès à l’eau et une absence de clôture de protection. Mais ces difficultés sont désormais dépassées grâce à un partenariat très efficace avec «JMED» par l’intermédiaire de l’ONG «Banlieues du Monde Mauritanie».
Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
Source : Le 360.ma (Maroc)
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