C’est la lenteur administrative qui est pointée du doigt. Les observateurs s’interrogent si ces procédures ne sont pas faites intentionnellement pour impacter la gestion des groupes de presse indépendante d’où la colère du patron de la presse indépendante qui laisse penser que c’est un signal qui menace le travail et l’indépendance des journalistes.
Ce retard est donc incompréhensible. Cette anomalie de gestion 2024 illustre encore une fois un gouvernement qui dit ce qu’il ne fait pas et fait ce qu’il ne dit pas. Une fuite en avant sur toutes les questions d’intérêt national depuis 2019, un marqueur du régime de Ould Ghazouani.
Ce faible intérêt du journalisme indépendant du gouvernement de Ould Diay ne joue pas en faveur de la démocratie et de la liberté d’expression.
Cette dernière est constamment violée depuis cinq ans. Toutes les manifestations sont réprimées par la police et les journalistes sont intimidés ou arrêtés pour leur opinion notamment les blogueurs en ligne victimes de la loi pour la protection des symboles de l’Etat. Même les députés n’échappent pas à la chape de plomb sous pression de la justice pour la levée de leur immunité parlementaire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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