Clonage illégal de moutons géants : leur créateur est en prison mais ses créatures courent toujours

Les États-Unis ont un léger problème de contrebande de moutons modifiés génétiquement.

Korii  – Nous vous rapportions en mars dernier l’incroyable histoire d’un éleveur du Montana qui s’était livré à des expériences interdites sur des moutons, pour créer et cloner des animaux énormes destinés à devenir du gibier, histoire de pimenter un peu les parties de chasse. On est comme ça, dans le Montana. Évidemment c’est interdit, et l’homme a depuis été arrêté et condamné à six mois de prison, mais l’histoire ne s’arrête pas là. Arthur Schubarth avait déjà eu le temps d’inséminer des brebis avec le semence d’un de ces monstres, appelé Montana Mountain King, ou MMK. Et ça pose problème.

Des dizaines de descendants de MMK pourraient se trouver dans la nature, littéralement, et l’ADN de ce mouton conçu grâce à du matériel génétique illégal importé de Chine pourrait être en train de se propager. Or, personne ne connait le nombre exact d’agneaux engendrés par des brebis inséminées avec le sperme du mâle mutant, explique un article de Wired. Des documents judiciaires fournissent cependant quelques éclairages sur la situation.

Une personne est notamment accusée d’avoir transporté vingt-six brebis jusqu’au ranch de Schubarth en novembre 2018 pour les faire inséminer. Quarante-huit autres ont suivi un an plus tard. En juillet 2020, deux autres éleveurs auraient apporté au savant fou quarante-trois moutons.

Une centaine de brebis auraient donc pu être fécondées, chacune d’entre elles pouvant mettre bas plusieurs agneaux. L’affaire était lucrative pour Schubarth: en 2019, il aurait vendu onze petits-enfants de MMK pour 13.200 dollars (12.400 euros environ), ainsi qu’un de ses enfants, Montana Black Magic, pour 10.000 dollars (9.400 euros environ).

Parmi tous ces ovins, seul un est officiellement sous contrôle: MMK en personne. Lorsque l’affaire a éclaté, le «patient zéro» a été emmené dans un établissement spécialisé dans l’Oregon, explique Christina Meister, du Service de la pêche et de la faune des États-Unis (USFWS). Il a depuis rejoint un zoo à Syracuse, dans l’État de New York, où il devrait très prochainement être dévoilé au public. Mais qu’est-il advenu des autres hybrides? Pourraient-ils avoir un impact important sur le cheptel américain?

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Repéré sur Wired

 

 

 

 

Clément Poursain

 

 

 

 

 

Source : Korii 

 

 

 

 

 

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