L’adoption d’un document sur la gestion des déchets par le gouvernement ne laisse pas indifférent les observateurs qui pointent une problématique difficile à résoudre dans un pays où l’éducation à la citoyenneté n’est pas une priorité où le tri des déchets des ménages n’existe pratiquement pas avec des déchets à ciel ouvert presque partout en particulier dans la capitale.
Depuis plus d’une décennie Nouakchott croule sous des déchets. Le ramassage des ordures est un casse-tête des entreprises sur place et du district de Nouakchott. Les déchets recyclables sont souvent brulés ou enfouis dans des décharges. Ce qui donne une image d’une capitale sale et dangereuse pour la santé des populations.
Plus de 261 000 tonnes de déchets par an, le défi environnemental et sanitaire de Ould Diay est énorme. Cette mauvaise gestion fait de la Mauritanie, un des mauvais élèves dans la sous-région en matière de traitement des déchets. Le tri et le recyclage constituent une affaire à la fois du gouvernement et des citoyens.
C’est l’éducation à la citoyenneté qui est pointée du doigt comme un levier pour réduire les coûts et la pollution de l’environnement. L’instauration d’un comité interministériel chargé des déchets ne suffit pas pour résoudre un problème structurel sur fond d’une population qui augmente d’année en année en particulier la capitale qui compte plus d’un million de consommateurs.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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