Dès le début de la semaine prochaine, les enseignants du primaire et du secondaire vont débrayer pour protester contre les décisions arbitraires du gouvernement de transferts d’enseignants et une juste répartition de primes d’allocations d’éloignement.
Les Mauritaniens devront s’attendre à partir du 28 octobre prochain à une paralysie de l’Education nationale sur tout le territoire. Un débrayage des enseignants du primaire et du secondaire dans un contexte sous haute tension des conséquences de la réforme du système éducatif avec le sureffectif des classes.
Cette mobilisation est essentiellement d’ordre matériel et ne touche pas la réforme. Un débrayage considéré par les observateurs comme des intérêts de 35 syndicats qui semblent profiter du vent debout de leurs collègues du privé contre la réforme.
C’est un malaise profond de l’Education nationale qui est pointé du doigt depuis la rentrée scolaire du 7 octobre dernier. Cette mobilisation des enseignants du public illustre les errements d’un gouvernement pour restaurer une école républicaine. Ould Ghazouani entend mener une de ses réformes majeures pour parachever l’arabisation en Mauritanie.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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