L’Equipe – Le FC Barcelone a triomphé dans le premier Clasico de la saison, face au Real Madrid (4-0), ce samedi soir. Les attaquants barcelonais ont tous marqué, dont Robert Lewandowski, auteur d’un doublé, au contraire de Kylian Mbappé, apparu en cruel manque d’efficacité.
Battu à deux reprises dans le temps additionnel l’an passé (2-1, 3-2), le FC Barcelone a retrouvé le succès dans le Clasico, ce samedi soir. Un succès de choix qui permet aux Catalans d’accroître leur place de leader de Liga, puisqu’ils comptent désormais six unités de plus que les Merengues, deuxièmes avant le terme de cette 11e journée.
Le match : 0-4
Le Barça s’est imposé au Santiago Bernabeu en piégeant le Real Madrid en deuxième période, grâce à deux buts marqués coup sur coup par Robert Lewandowski. Le Polonais a puni des Madrilènes en criant manque d’efficacité, d’abord en s’étant échappé à la limite du hors jeu grâce au manque de vigilance de Ferland Mendy (1-0, 54e), puis en reprenant d’une tête parfaitement maîtrisée un centre lointain d’Alejandro Balde (2-0, 56e).
L’avant-centre de 36 ans a manqué le triplé sur une offrande de Raphinha, trouvant le poteau droit malgré un but totalement vide (66e). Lamine Yamal s’est chargé du troisième but, d’une frappe puissante envoyée sous la barre de Lunin au terme d’une nouvelle projection ultra-rapide (3-0, 78e). Raphinha a lui clôt la marque en déposant Lucas Vazquez, puis lobant le portier ukrainien (4-0, 84e).
À l’opposé de ce Barça rafraîchissant et clinique, les principaux ratés du soir -et il y en a eu une pelletée- sont à mettre au crédit des attaquants madrilènes. Signalé hors jeu à six reprises rien qu’au cours du premier acte par une défense parfaitement alignée, Kylian Mbappé a symbolisé cette volonté certaine, couplée à un manque de réalisme presque risible. Tranchant dans ses appels, le Français de 25 ans a en effet buté régulièrement sur Inaki Pena (61, 64e) et marqué deux buts refusés pour un hors jeu, dont un lob très bien exécuté (31e). Ses efforts se sont toutefois révélés vains, Vinicius et Jude Bellingham ne brillant guère plus à ses côtés.
Arthur Verdelet
Source : L’Equipe
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