C’est l’armée mauritanienne et la gendarmerie qui montent au créneau cette semaine après le gouvernement pour assister les sinistrés dans les centres d’hébergement à Boghé dans le Brakna.
Les promesses d’aide aux familles qui ont perdu leurs maisons et bétails relayées par le wali de Boghé, sont considérées encore une fois comme des intentions politiques et un rattrapage des autorités de Nouakchott dans la mauvaise gestion des risques. Ce narratif des élus vient compléter le tableau de l’affichage médiatique de l’armée et de la gendarmerie. Une sorte de mobilisation en trompe-l’œil pour assister les sinistrés de la vallée dans leur relogement sous des tentes.
Le réveil difficile face à la montée des eaux est encore présent dans les esprits. Le retour à la maison est encore hypothétique au regard des dégâts importants. Les conditions sociales et de santé des populations sont plus importantes que les discours politiques.
Les Mauritaniens ont l’impression de vivre des cauchemars dans tous les domaines comme en témoigne cette gestion catastrophique des inondations. L’eau potable est devenue une denrée rare dans la vallée. Une conséquence des crues du fleuve prévisible au regard de l’ampleur des dégâts.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 25 octobre 2024)
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