Un groupe de médecins généralistes admis définitivement au concours pour le recrutement de 560 postes au ministère de la santé sont considérés comme ayant falsifié leur diplôme. Cette violation flagrante de la loi relance la transparence et l’équité dans les concours de la fonction publique.
Les observateurs s’interrogent sur toutes les étapes d’un tel concours de médecins généralistes de la constitution du dossier jusqu’à la vérification des diplômes à l’examen proprement dit. C’est la crédibilité des services de concours de la fonction publique et le ministère de la santé concerné, qui est pointé du doigt.
L’existence de faux diplômes dans la fonction publique ne date pas d’aujourd’hui avec la révolution numérique ce phénomène est courant en Mauritanie où les contrôles sont loin d’être satisfaisants. Ce groupe de médecins généralistes tricheurs ne fait pas exception et relancent en même temps l’incompétence de l’organisme national chargé de vérifier les diplômes, seule habilité à authentifier les certificats. Ce sont les médecins pratiquants qui prennent un coup sur la tête et craignent que ces brebis galeuses ternissent l’image du métier.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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