Les observateurs reviennent cette fin de semaine sur une contribution d’un avocat mauritanien sur le mal qui ronge les Mauritaniens notamment les responsables politiques du haut en bas. Maître Abdoullah pointe cette absence d’humilité incompatible avec une bonne gouvernance depuis 1960.
L’avocat mauritanien dit tout haut ce que les responsables mauritaniens toutes tendances confondus, civils ou militaires, leaders d’un parti ou guide religieux disent tout bas notamment dans les salons ou dans la rue ou dans les meetings ou prêches dans les mosquées.
Ce mal qui ronge tous les Mauritaniens et notamment les responsables politiques qui s’appelle manque d’humilité est considéré par l’avocat comme un frein au développement si les cadres qui dirigent le pays continuent de cultiver l’orgueil et des égos surdimensionnés, cadres ou non cadres ou simples citoyens.
Tout le monde se croit chef, supérieur à l’autre et imbu de savoirs pour occuper tel ou tel poste de direction ou autres. Personne n’accepte de descendre sur son piédestal. En réalité pour les observateurs tous ces comportements engendrent depuis 1960 une cohabitation écornée par les locataires du palais de Nouakchott de Mokhtar Ould Daddah à Ould Ghazouani.
Après 64 ans d’existence, l’Etat mauritanien est pris entre deux feux des institutions modernes d’un côté et de l’autre des comportements contraires à la république à un Etat de droit. Cette absence d’humilité au sein des responsables politiques est une maladie congénitale exacerbée par les séquelles du tribalisme et du régionalisme, les vieux démons du passé et l’importation d’idéologies étrangères d’obédience Nasséro- Baathiste raciste divisant le peuple mauritanien.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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