En réunissant le comité ministériel chargé des interventions d’urgence pour venir en aide des zones touchées par les crues du Fleuve Sénégal, Ould Diay réagit trop tard face aux alertes de l’OMVS depuis le début de la montée inhabituelle des eaux.
Cette propension à réagir après les catastrophes est révélatrice d’un gouvernement qui n’agit pas en amont pour atténuer les dégâts matériels et humains. C’est le propre d’un gouvernement qui n’agit pas. Ce sont les zones agricoles et les villages sur le fleuve qui sont sinistrées faute d’anticipation. Les inondations du Sud sont inquiétantes.
Les délais de réaction du gouvernement sont lents face à l’ampleur des dégâts. La réunion du comité ministériel chargé des interventions urgentes ressemble fort à une gouvernance à vue. Cette absence de mesures préventives est devenue un marqueur qui risque de peser encore sur le second mandat de Ould Ghazouani. Et pourtant l’OMVS avait prévenu à temps des conséquences des fortes pluies.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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