Le Figaro – Le Marocain Abdellah Taïa, l’une des sensations de cette rentrée littéraire, en lice pour plusieurs prix dont le Goncourt, a reçu ce mercredi 16 octobre le prix de la Langue française, créé par la ville de Brive pour récompenser une personnalité dont «l’œuvre a contribué de façon importante à illustrer la qualité et la beauté de la langue française». Récompensant une «personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique», ce prix doté de 10.000 euros est remis par la ville de Brive-la-Gaillarde, à l’occasion de sa Foire du livre.
«Abdellah Taïa écrit, avec sa vie, des textes forts dans lesquels résonne la voix des opprimés et des marginaux», salue le jury qui lui remettra son prix le 8 novembre lors de l’inauguration de la 42ème Foire du livre de Brive, qui se tiendra jusqu’au 10 novembre sous la présidence du journaliste Jérôme Garcin. Abdellah Taïa rejoint un beau palmarès d’écrivains connus dont la Prix Nobel de littérature, Annie Ernaux, Emmanuel Carrère, Pierre Guyotat, Pascal Quignard, Jacqueline de Romilly, Mona Ozouf, Jean Rolin, Alain Rey, Louis-Philippe Dalembert ou encore Bernard Pivot. En 2023, c’était la Mauricienne Ananda Devi qui avait remporté le prix.
Un des grands succès de la rentrée littéraire
L’écrivain récompensé de 51 ans, docteur ès lettres en France, qui a revendiqué son homosexualité dans un Maroc où le sujet reste tabou, est l’auteur d’une dizaine de romans qui racontent diverses facettes de son pays natal dans une langue aussi soignée que brutale parfois. Le dernier roman d’Abdellah Taïa, «Le Bastion des larmes», paru en août aux éditions Julliard, est l’un des grands succès critiques de cette rentrée.
Source : Le Figaro
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