Mauritanie : le paradoxe des salaires des enseignants et des professeurs sur la sellette 

Les enseignants et les professeurs en Mauritanie sont considérés comme l’une des catégories de la fonction publique au cœur de la problématique du pouvoir d’achat d’année en année impacté par la cherté de la vie.

Les salaires actuels ne suffisent pas à couvrir les besoins de base face à l’augmentation constate des prix des denrées alimentaires. Ce n’est pas faux de dire que les enseignants et les professeurs apparaissent comme comme des Mauritaniens favorisés par rapport aux autres catégories sociales de la fonction publique avec un enseignant du fondamental bachelier qui touche un salaire de base de 10700 ouguiyas par mois tandis qu’un professeur de collège gagne 11 400 et son collègue du lycée 13000 ouguiyas.

Ces salaires varient en fonction de plusieurs indemnités de ce corps enseignant qui s’en sort avec des milliers d’ouguiyas en plus. Mais tous ces avantages se heurtent à une incohérence de gestion administrative qui fait que les enseignants et les professeurs font face à des retards de paiement à des inégalités de traitement selon les catégories d’enseignants.

Les mobilisations fréquentes des syndicats sont révélatrices des salaires encore bas dans ce secteur vital pour l’avenir du pays. Avec la réforme du système éducatif c’est l’émergence d’enseignants et de professeurs monocolores avec la disparition progressive du corps de professeurs de français.

 

 

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

 

 

(Reçu à Kassataya.com le 09 octobre 2024

 

Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page