Manger du thon dépendra de notre appétit. Alors que le ton de la communication dépendra de notre humeur, de notre intelligence, de notre sagesse et surtout de notre diplomatie.
Dans les deux cas, le thon ou le ton obéit à des règles et selon les circonstances du moment présent.
Selon la légende urbaine, le président mauritanien (Daddah) avait l’habitude de préparer un dictionnaire avant de converser avec le président Senghor. Ce dernier avait un français soutenu et très complexe pour l’homme du désert.
Pour inverser les choses, il me semble que les nouveaux hommes politiques de l’autre rive du fleuve ont besoin du coaching mauritanien pour corriger le ton de leur communication. Mon problème est de trouver l’homme politique mauritanien capable de délivrer cette prestation aux novices. Par conséquent, il faut qu’ils évitent le pain thon pimenté afin d’avoir un ton clair, puissant et compréhensible.
La communication, c’est tout un art et le plus souvent, il ne dépend pas de notre instruction, de notre intelligence. Mais plutôt d’un charisme inné. En un mot, c’est un don du ciel.
Le prophète Moussa (PsL) qui connaissait l’importance d’une bonne communication n’avait pas hésité dans la sourate Ta-ha (V25-28) à formuler ces prières. قَالَ رَبِّ ٱشْرَحْ لِى صَدْرِى ٢٥ وَيَسِّرْ لِىٓ أَمْرِى ٢٦ وَٱحْلُلْ عُقْدَةًۭ مِّن لِّسَانِى ٢٧ يَفْقَهُوا۟ قَوْلِى ٢٨
Il n’avait aussi pas oublié de demander au seigneur la compagnie de son frère Haroun (PsL) qui était plus éloquent que lui pour mieux passer son message prophétique. La communication limpide n’est pas une petite affaire à prendre à la légère pour une personne lambda, à plus forte raison pour les politiques.
@Yoo Alla Faabo !
Abdoul Khader GUISSÉ
Consultant en informatique
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